43 julie horlogeSitué entre uchronie et anachronisme, le steampunk se révèle être une source intarissable de retranscription d’univers et de codes esthétiques.

Si l’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’histoire d’un événement du passé, les anachronies quant à elles proviennent souvent de l’utilisation d’une technologie dans une période donnée alors que celle-ci n’existait pas encore ou, à l’inverse, l’insertion d’un élément qui a disparu depuis.

Ces deux piliers définissent l’essence même de l’iconographie steampunk. Ils se croisent et se mêlent afin de livrer, avec un savant mélange, les codes propres au steampunk.

Répondant à toutes les attentes uchroniques et anachroniques définissant le steampunk,  certaines créations iconographiques ne s’inscrivent paradoxalement pas dans cette univers ; isolé irrémédiablement dans une zone d’ombre balayé entre deux vents.

Loin de vouloir répondre à la sempiternelle question de ce qui est steampunk et ce qui ne l’est pas ; une problématique s’impose tout de même. Où ses trouvent les limites iconographiques ?

Wiktor Plitz vous invite avec cette exposition intitulée « Anùchronisme », à vous interroger sur les limites iconographiques qu’englobe le steampunk, et ainsi à vous projeter dans l’évolution qu’elles peuvent subir. Mêlant photographie, artwork et photomontage, entre portraits et arrêts sur image, il s’agit ici de parler de « l’anachronisme uchronique ». C’est la volonté de revisiter et de déstructurer les codes esthétiques traditionnels, en se servant du thème steampunk comme pilier central.

Site web : http://www.professeur-wp.com
book : http://www.peril-laboratory.book.fr