Le 20 avril 1912 mourait à l’âge de 64 ans Bram Stoker, 100 ans jour pour jour avant l’ouverture du site des Halliennales. Cet écrivain irlandais est devenu mondialement célèbre suite à la sortie en 1897 d’un roman renouvelant le mythe du vampire. Dracula sort pourtant dans l’indifférence de la critique.
Nul doute que la bibliothèque de Stoker se composait d’ouvrages qui ont, sans doute, conditionné l’histoire du comte sanguinaire tels Carmilla de Sheridan Le Fanu, Frankenstein de Mary Shelley ou The Vampyre de John Polidori à qui est attribuée la paternité du vampirisme.
En 1876, Bram Stoker fait la connaissance un acteur célèbre, sir Henry Irving, surnommé « l’homme vampire » qui lui inspirera le physique de Dracula.
Une nuit qu’il se promenait dans le cimetière de Highgate, il aperçoit un visiteur revêtu d’une cape se penchant sur le mausolée de verre du général Loftus.
Il travaille dix ans sur son oeuvre majeure, s’inspirant notamment de l’histoire réelle de Vlad Tepes, Vlad l’empaleur, l’un des personnages les plus sanglants de l’Histoire roumaine.
Selon Matei Cazacu, auteur d’un ouvrage de référence sur Dracula, Bram Stoker se serait largement inspiré du roman de Marie Nizet, Le Capitaine Vampire, sorti en 1879.
Mais même s’il y a eu plagiat, c’est bien la plume de Stoker qui permit à Dracula de devenir ce vampire qui, de nos jours, hante encore l’inconscient collectif, fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographique et sera l’invité de marque des Halliennales.