Je suis née en 1981, un 10 février. Il neigeait. Ceci explique sans doute pourquoi je préfère le froid, la neige, le vent et la lumière aveuglante et blanche de l’Hiver.
J’ai grandi dans une famille aimante, élevée à coups de contes de fée par une Maman cordon bleu et dans les rythmes cuivrées du Rythm ‘n Blues par un papa aventurier et bricoleur. Mes premières lectures solitaires furent des histoires de chevalier, de princesses et de vilaines sorcières. En grandissant, j’ai découvert les étendues blanches des aventuriers de Jack London, les récits visionnaires de Jules Verne, les terroirs courageux de Bernard Clavel. Plus tard, j’ai volé les livres de ma grande soeur, pour les lire en cachette et faire comme les grands. J’ai alors découvert Graham Masterton, Stephen King, Anne Rice… C’est le mélange de toutes ces lectures qui a sans doute façonné mon univers et ma personnalité. J’ai gardé de mon enfance et de ma famille le goût d’aller toujours plus loin, de créer pour moi comme pour les autres, avec l’envie d’inventer toujours. Avec Lisa, ma cousine et meilleure amie, nous avons créé la Confrérie de l’Imaginaire, une association dont le but est de promouvoir l’Imaginaire. De cette association est né le salon ValJoly’Maginaire, ainsi qu’une maison d’édition modeste et associative Val Sombre Éditions dont les rangs s’épaississent chaque jour, avec Tesha, Jibé, fréd, et tous les autres. Pourquoi? Pour mettre en avant les mondes imaginaires et les francophones qui les créent ! Aujourd’hui, j’ai quelques textes publiés, un deuxième roman parus en 2013 et de l’inspiration pour des siècles. |
Anthologie Momies, avec la nouvelle : Joe Fallon et le trésor de Viracocha (septembre 2010) Éditions Cauchemars Demain est un autre monde, tome 1 – Les insoumis (28 octobre 2011) Val Sombre Éditions Ils ne devaient pas s’aimer, avec la nouvelle : Au nom de la Lune. (15 mai 2012) Val Sombre Éditions Demain est un autre monde, tome 2 – les révoltés (1 février 2013) Val Sombre Éditions |
Votre dernier coup de coeur fantastique ? Mon dernier coup de cœur fantastique est le livre que je suis en train de lire : Dôme, de Stephen King. J’aime beaucoup le style de Stephen King, l’immersion de ses romans toujours dans le Maine, sa façon d’analyser la psychologie de ses personnages… Depuis Le Fléau, je reste captivée par les écrits du King. J’aime beaucoup les ambiances de fin du monde, les moments où l’on se retrouve à la fin d’une civilisation, où l’on doit se battre, s’organiser pour survivre. Avec Dôme, Stephen King a trouvé le moyen de faire à la fois le récit dystopique que l’on attend, mais en limitant cette fin du monde à un petit périmètre. Dôme met en scène un micro climat apocalyptique. Du moins pour ce que j’en ai lu pour le moment. Votre livre de chevet, celui qui vous suivra toute votre vie ? J’ai trois livres de chevet qui ne me quitteront sans doute jamais. Le premier est un roman de Jack London, L’appel de la forêt. Relier deux villes comme Skagway et Dawson ou WhiteHorse est d’ailleurs un périple que je rêve faire, grâce à de solides traineaux dont je maîtrise heureusement la pratique avec des malamutes : le mushing. Le second est un livre très féminin, Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. J’aime les récits qui s’inscrivent dans l’Histoire et le caractère bien trempé de Scarlett O’Hara. Le personnage de Rhett Butler n’est pas pour me laisser indifférente non plus ! Le troisième est Le Fléau, de Stephen King. Une épidémie foudroyante ne laisse que très peu de survivants. Ils vont devoir prendre leur destin en main et choisir le bien ou le mal. Même si la fin ne me transcende pas vraiment, le pavé que représente le Fléau m’ a donné le goût des ambiances de fin de civilisation. Si vous pouviez voyager dans le temps, où iriez-vous ? Si je pouvais voyager dans le temps, j’aurai du mal à choisir une époque bien précise. La révolution industrielle et les progrès qu’elle a engendré avec la fascination de la science fiction née sous sur ses rails… ou peut-être les années 60, voir l’émergence de la musique noire américaine, vibrer aux rythmes des van hippies et connaître l’insouciance d’une période glorieuse… Aller dans le futur ne me déplairait pas non plus. Pour vous, une bonne histoire, c’est… ? Pour moi, une bonne histoire, c’est une histoire qui me fait voyager, qui me donne envie de prendre la place d’un personnage ou qui me fait craindre d’en être un. Même dans le fantastique, il faut pouvoir ménager le maximum de réalité pour donner de la crédibilité au récit. |
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