hal2Autant vous le dire maintenant, plus les Halliennales An 2 approchaient, et plus notre trouillomètre flirtait avec le zéro. Parce que tout le monde le sait : le plus dur, ce n’est pas forcément le premier pas, ce sont souvent les suivants.

L’année dernière, nous partions tous un peu dans l’inconnu : première édition des Halliennales, première organisation pour la mairie et les eXquisMen, premières invitations lancées… Bref, on nous aurait pardonné facilement quelques légitimes balbutiements. Mais les Halliennales An 1 ayant connu le succès que l’on sait, il nous fallait désormais confirmer et même, faire encore mieux. Et après le vampire, thème porteur s’il en est, nous nous attaquions pour cette seconde édition à une thématique peut-être moins fédératrice, à savoir le temps (uchronie, voyages dans le temps, distorsions chronologiques, etc.).

Alors, pari réussi ?

Dame, oui ! Vous fûtes aux alentours de 1 700 visiteurs à venir rendre visite aux auteurs, exposants et artisans. Plus encore que l’année dernière. Première marche gravie ! Et si l’on se fie aux sourires radieux des libraires et participants du marché fantastique, vous arrivâtes la bourse bien garnie (mais on a dit qu’on ne parlait pas d’argent en public, ça fait tout de suite vulgaire…).

Mais au-delà de l’affluence et des ventes, ce qui fait également le succès d’un salon, c’est l’ambiance chaleureuse qui y règne. Là aussi – allons-y pour les fleurs – on peut légitimement écrire que ce fut une réussite. Des auteurs souriants et disponibles pour leurs milliers de fans (au moins), des bénévoles au taquet et aux petits soins, des déambulations fantastiques pour l’atmosphère, un concours de cosplay à la sauce steampunk pour clôturer le show, des frites chaudes et croustillantes et, ne boudons pas notre plaisir, un soleil radieux sorti juste ce jour-là, pour montrer aux auteurs venus d’un peu partout, et même de Seattle (si, si !), que les gens du Nord ont, vous savez, ce machin dehors qui brille et qui chauffe, là… Bref ! Même les canards shootés aux amphétamines sur l’étang derrière l’hôtel des auteurs n’ont pas réussi à entamer la bonne humeur de nos invités.

Pour autant, ne tombons pas dans l’autoflagornerie béate et bêlante (même si c’est rudement tentant). Cette année par exemple, nous avions décidé d’ouvrir davantage le salon à la littérature jeunesse et à la BD, et si les auteurs concernés ont signé et bien signé, on se dit, après coup, qu’on aurait peut-être pu communiquer davantage sur cette ouverture pour avoir encore plus de monde. Voici un exemple parmi d’autres de « petites » choses sur lesquelles réfléchir.

Et là, je vous devine impatients, avides de scoops et de bonnes nouvelles, nous implorer : « sur lesquelles réfléchir pour l’année prochaine, hein, hein, c’est ça, pour une troisième édition, dites, allez, crachez le morceau, quoi, mince ! »

Mais c’est Dieu pas possible, une impatience pareille. C’est beaucoup trop tôt, enfin. En revanche, ce qu’on peut vous dire c’est que…

Ah mince, on arrive en bas de page ! C’que c’est ballot, tout de même…