Biographie
Née en 1978, Estelle Faye a étudié le théâtre et le cinéma à Paris et à San Francisco, elle a été comédienne, dramaturge, metteur en scène, elle a dirigé une troupe de théâtre, scénarisé et réalisé des courts-métrages. Aujourd’hui elle se consacre avant tout à l’écriture.
En 2013, son roman Porcelaine, une aventure en Chine Ancienne, a obtenu le prix Elbakin. Son dernier livre en date, Un Éclat de Givre, flirte avec le fantastique, le roman noir, et se déroule dans un Paris étrange et foisonnant, au vingt-troisième siècle, cent ans après l’Apocalypse.
Elle termine actuellement le premier tome d’une trilogie de fantasy.
Bibliographie
Romans
La Dernière Lame, éditions Pré aux Clercs 2012
Porcelaine, éditions Moutons Électrique, 2013
En Dessous, anthologie (direction d’ouvrage), éditions Parchemins et Traverses 2014
Un Éclat de Givre, éditions Moutons Électrique, 2014
Nouvelles
Menthe sauvage dans l’anthologie Dieu reconnaîtra les siens, éditions Rivière Blanche 2006
La Suriedad, dans l’anthologie Dragons, éditions Calmann-Lévy 2009, réédition numérique aux Moutons Electriques en 2012
Gipsy Nuke, dans la revue Fiction numéro 18, les Indés de l’Imaginaire 2014
Madame Sang, dans l’anthologie Chevalerie Chinoise, éditions Rivière Blanche 2014
La Tête de Singe, dans l’anthologie Bardes et Sirènes, Mnémos 2014
Et j’ai vécu en Arcadie, dans la revue Fiction numéro 19, Les Indés de l’Imaginaire 2014
Quatre questions
Dernier coup de coeur fantastique ?
En littérature, la nouvelle Brise-Glace, dans le recueil Cru, de Luvan. Une histoire très forte, très incarnée, dans un contexte plutôt original. Une opératrice radio à bord d’un bateau brise-glace entend des cris, la nuit, sur la banquise. Pendant tout le texte, on sent le froid, la peur qui monte… La fin est terrifiante et très belle.
Au cinéma, Byzantium, de Neil Jordan, une variation douce-amère sur le mythe du vampire, servie par des comédiennes hors-pairs.
Le livre que vous auriez aimé écrire ?
Pour saluer Melville, de Jean Giono. Un petit ouvrage absolument méconnu, en hommage à l’un des plus grands auteurs de livres sur la mer, et qui se lit comme un roman fantastique.
Si vous aviez une baguette magique... ?
Voyager. Passer, en quelques secondes, du métro parisien aux rives de l’océan Pacifique, puis déjeuner au pied de la Grande Muraille, et finir la journée dans un pub londonien, avec, dehors, le brouillard qui monte sur la Tamise.
Sinon je pourrais toujours essayer de sauver le monde, mais je ne crois pas avoir les épaules pour ça !
Rencontrer vos lecteurs est magique parce que... ?
C’est là, pour moi, que les personnages s’échappent vraiment du livre. Quand les lecteurs en parlent, se les réapproprient. Grâce aux lecteurs, je vois mes livres vivre leur propre vie.