Jean-Baptiste Leblanc a 38 ans, marié, et père de deux enfants. La passion pour la lecture lui vient tardivement, vers l’âge de 14 ans. Il se découvre très vite un penchant pour les romans noirs pour l’ambiance, les thrillers pour leurs personnages torturés et le fantastique pur pour l’angoisse générée. A partir de ce moment, il dévore tous les livres traitant de ses domaines de prédilection. Jusqu’à deux à la fois parfois.
Et le verrou de son imagination s’est débloqué. Des personnages lui ont crié leur désir ardent de prendre vie et d’être confrontés à des situations hors normes. Il s’est donc penché tout naturellement sur l’écriture pour ne plus jamais lâcher le stylo. Il ne se passe pas une journée sans qu’il ne noircisse quelques pages.
JB Leblanc s’attelle à fouiller en profondeur la psychologie de ses personnages. Ses histoires, bien que teintées de fantastique, sont fortement ancrées dans la réalité.
Votre dernier coup de coeur fantastique ?
Difficile de n’en choisir qu’un. Mon cœur balance entre Duma Key de Stephen King et Le jeu de l’ombre de Sire Cédric. Je choisis le second pour la découverte. Je ne connaissais pas cet auteur et j’ai vraiment été absorbé par son roman.
Votre auteur fantastique préféré ?
Là, je ne peux pas trancher. Sans réfléchir Stephen King et Graham Masterton. Le premier pour sa manière de nous faire basculer dans le fantastique sans nous en apercevoir et le second pour son imagination et son univers.
Quel pouvoir aimeriez-vous posséder ?
Lire les pensées des gens. Pourquoi ? Est-ce mon côté voyeur qui prend le dessus ou un certain manque de confiance en soi qui surgit ? Ce pouvoir donne l’occasion de tout anticiper. Les paroles et les gestes des autres. Un énorme avantage dans cette société qui juge très vite et qui ne laisse pas de place aux plus faibles.
Pour vous, le fantastique, c’est… ?
Un moment, une tranche de vie qui, tout à coup, se distord et se déchire pour vous faire pénétrer dans une réalité que vous ne soupçonniez même pas. Un instant qui fait basculer une vie, qui remet tout en question, et ébranle les convictions les plus profondes. Cette intrusion du surnaturel doit s’inscrire dans un contexte réaliste pour que le lecteur adhère. Il peut être de différentes natures, recouvrir certains visages (pouvoirs particuliers, bestiaire, ambiance…). Le fantastique génère la peur et la crispation.