 Née en 1972, dans le Sud de France, Magali Ségura, par ailleurs docteur en biologie, commence à écrire en avril 1994. Son premier texte publié, Contre la fatalité, a été nommé au Grand Prix de l’Imaginaire et récompensé par le prix Bob-Morane Imaginaire 2000. Elle a depuis publié une trilogie, Leïlan : Les yeux de Leïlan, Une nuit sans lunes et Pour Éloïse, dans un style plus classique et moins mûr, dans la mesure où l’écriture du premier roman précéda celle de sa nouvelle. |
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Votre dernier coup de coeur fantastique ? Le dernier en date (avril 2013) est Maeve Reagan de Marika Gallman. Ce fut une véritable découverte parce que je lis couramment des livres de genres vraiment très différents mais j’avais mis la bit-lit de côté. Marika m’a démontré que je pouvais prendre beaucoup de plaisir à lire ce genre aussi. Votre livre de chevet, celui qui vous suivra toute votre vie ? Je suis incapable de répondre. Je suis extrêmement sensible à tous les jeux qu’un auteur fait avec son texte, et encore plus à ce qui me reste à la fermeture du livre. Il y en a beaucoup qui m’ont bouleversés. Je sais pourquoi j’ai aimé un livre, pourquoi je pourrais le conseiller mais je suis incapable de les comparer pour en préférer un. Si je reste seulement dans la littérature de l’imaginaire : Les lions d’Al-Rassan de Guy Gavriel Kay m’a tiré des milliers de larmes pour son amitié impossible, Les Ombres de Wielstadt de Pierre Pevel m’a transporté par son mélange de genres dans un même bouquin (fantasy, fantastique, policier, historique), Vivants de Isaac Marion m’a enjouée pour son romantisme pur sans mièvrerie avec la créature la moins glamour qui soit, Les fables de l’Humpur de Pierre Bordage m’a bluffée par ses jeux de français et ses contes. Ce ne sont que les premiers qui me sont venus en vrac à l’esprit, la liste est longue, et j’ai exclu tous les autres genres littéraires. Si vous pouviez voyager dans le temps, où iriez-vous ? Scientifiquement, j’aimerais être là à chaque grande découverte biologique et prouesse technologique. Romantiquement, j’aimerais partir au moyen-âge mais je pense que je serai déçue des odeurs, du froid et de l’hygiène qui sont à mille lieues du cadre idyllique de la fantasy 😉 Personnellement, j’aimerais revoir mon grand-père pour lui parler des poèmes qu’il a écrit sur le front durant la seconde guerre mondiale et dont il n’a jamais évoqué l’existence de son vivant tout comme ses talents d’écriture. Pour vous, une bonne histoire, c’est… ? Un bon jeu avec le lecteur et surtout une bonne fin 😉 Un livre qui rend à la fois satisfait de l’avoir fini et frustré de devoir le quitter. |
Site Web : www.magali-segura.fr |
