Sophie tient à peine sur ses pieds quand elle apprend qu’être bavard n’est pas le privilège des grands. Elle utilise les mots et récite des poésies toutes aussi insolites les unes que les autres, sans toujours en comprendre le sens, mais ça fait son petit effet. C’est sûrement à ce moment-là qu’elle est atteinte du virus de l’expression, d’abord au micro dans le brouhaha d’un piano-bar (le jazz, son premier grand coup de cœur), et longtemps après, avec quelques cinq cents pages d’un livre bien épais.

Plus tard, ses parents la promènent partout à un rythme effréné, si bien que, prise d’une crise de déplacement aiguë, elle se retrouve en Angleterre à l’âge de 18 ans, où sans se défendre plus que ça, elle se laisse séduire par l’Union Jack. Depuis, c’est une histoire d’amour qui dure, mais chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées.

Entre temps, c’est le syndrome de la truelle qui la kidnappe purement et simplement pour quelques belles années d’une idylle passionnée. Entre pinceaux, outils de dentiste, brouettes de terre et plusieurs belles découvertes, Sophie tombe tout droit dans l’héritage gaulois. Elle n’en sort vraiment que lorsque le fameux virus de l’expression ne décide de reprendre ses droits.

Et vous connaissez la suite… Elle devient en très peu de temps boulimique de l’écriture, attrapée au cœur : Les étoiles de Noss Head, Les anges mordent aussi, Pamphlet contre un vampire et quelques projets bien ancrés dans sa tête…

C’est la raison pour laquelle, en règle générale, lorsque Sophie vous dit qu’elle veut tenter une nouvelle expérience, il faut s’attendre à ce qu’elle tombe encore amoureuse. Amoureuse professionnelle…. son vrai métier ?

 

Felicity Atcock 1 – Les anges mordent aussi – Rebelle Éditions – octobre 2011

Felicity Atcock 2 – Les anges ont le dent dure – Rebelle Éditions – septembre 2012

 

Les étoiles de Noss Head 1 – Vertige – Rebelle Éditions – janvier 2011

Les étoiles de Noss Head 2 – Rivalités – Rebelle Éditions – octobre 2011

Les étoiles de Noss Head 3 – Accomplissement – Rebelle Éditions – mai 2012

 

Pamphlet contre un vampire – Rebelle Éditions – décembre 2011

 

Votre dernier coup de coeur fantastique ?

Un manuscrit encore inconnu que j’ai eu l’occasion de lire en tant que comité de lecture. Kolderic, de Christy Saubesty.

Votre auteur fantastique préféré ?

Un en particulier, je n’en ai pas. Mais j’aime beaucoup J.K. Rowlings, L. K. Hamilton. Et plus classique, Oscar Wilde, Jules Verne, Lovecraft…

Quel pouvoir aimeriez-vous posséder ? 

Si vous me dîtes que vous me l’offrez à la fin du salon, c’est promis, je vous en fais profiter ! Le pouvoir de remonter le temps. Je suis bien trop curieuse pour ne pas avoir envie de voir de mes propres yeux l’environnement dans lequel vivaient nos ancêtres. Tout savoir d’eux, avoir les réponses historiques et archéologiques qui nous font défaut. Mieux les comprendre… Bon ok, vous avez saisi l’affaire, l’histoire de l’humanité, ça me passionne !

Pour vous, le fantastique, c’est… ?

La possibilité de s’évader là où la réalité ne vous permet pas d’aller. C’est étendre son imaginaire vers l’impossible, sans limites géographiques, physiques et temporelles. C’est aussi émettre un doute, une mince possibilité, à travers des textes, des récits, des films presque réalistes, que le fantasme ne l’est pas tant que ça et qu’il découle souvent de quelque vérité, aussi infime qu’elle soit. C’est ce qui rend le fantastique angoissant et excitant.